Nos missions
Encourager la créativité
Handilab propose des services visant à faciliter les projets qui y sont développés : incubateur, coworking, lab d'innovation, espace événementiel,… Les start-ups sont soutenues à chaque étape de leur projet. Les entreprises bénéficient quant à elles de tous les outils mis à disposition pour favoriser leur politique d'inclusion et diversité.
Partager l'innovation
En réunissant des entreprises engagées dans le handicap ou la perte d'autonomie, en intégrant des missions de recherche et développement, en accompagnant des start-ups qui travaillent à des solutions pérennes, Handilab offre à tous les professionnels un lieu pour échanger, se fédérer et développer ensemble.
Promouvoir l'inclusivité
Entièrement dédié à l'innovation au service handicap, ce lieu a été conçu pour être ouvert à tous. Pour les professionnels comme pour le grand public, Handilab est un œil nouveau porté sur l’avenir de la mobilité, de l’accès à la culture, aux médias, aux divertissements ou encore aux sports. En plaçant l'humain au cœur des préoccupations, Handilab, promeut une innovation où la technologie n'est pas un but, mais un moyen.
Être utile
L’innovation doit en permanence être testée par le public concerné pour confirmer son utilité. Le travail avec les associations permet aux start-ups de placer les utilisateurs comme acteurs majeurs de leur projet pour permettre de développer des solutions au plus près des besoins.
Penser différemment
Handilab est pensé comme un espace expérientiel pour tous publics.
Pour les entreprises et start-ups, c'est un lieu d’invention, de solution, d’innovation pour concevoir la société de demain.
Pour les familles, c’est aussi un espace d’expériences, de découvertes et d’apprentissages, pour faire naître le dialogue et vivre la diversité.
TÉMOIGNAGE
Stéphane Houdet, notre ambassadeur.
Qui êtes-vous ?
Je m'appelle Stéphane Houdet, je suis ambassadeur du HANDILAB, et je suis au départ un mauvais motard qui a dû changer de profession. J'étais vétérinaire et en découvrant l'univers du sport, je suis devenu un joueur de tennis paralympique. Et le tennis paralympique, c'est une discipline qui se joue en fauteuil roulant. Donc, depuis de nombreuses années, c'est mon activité principale. Je suis triple champion paralympique en double messieurs, l'épreuve du double messieurs et j'étais, pour les Jeux de Tokyo, le porte-drapeau de la délégation française aux Jeux.
Pourquoi avoir décidé de rejoindre le projet HANDILAB ?
Le projet HANDILAB m'a été présenté juste avant les Jeux de Tokyo, à l'été 2021. Et en fait, ça a correspondu directement à quelque chose sur lequel j'avais travaillé pendant de nombreuses années, à la fois au ministère des Armées où j'étais conseiller sport et handicap, mais aussi en tant que blessé, où j'avais réfléchi à des innovations, des structures qui auraient pu développer des solutions à des problématiques que l'on rencontre dans notre quotidien de blessés et séduit par le projet, j'ai eu envie de faire partie de l'équipe et c'est ce que j'ai fait dès mon retour des Jeux.
Quel est votre rôle dans ce projet ?
Au HANDILAB, je reviens sur une aventure que j'ai vécue, qui a été une expérience personnelle où j'ai réuni un collège de compétences pour, à l'époque, fabriquer un outil dont j'avais besoin pour jouer au tennis qui était un fauteuil roulant tout en carbone. Une innovation technologique qui me permettait de retrouver les sensations du joueur debout que j'étais, plus jeune. Et ce process qui a donc réuni des chercheurs, des ingénieurs en biomécanique, des médecins, des chirurgiens, des spécialistes de la captation vidéo, de l'analyse vidéo, du mouvement. Eh bien, on donnait naissance à un objet, une formule 1 qui permet la pratique du tennis. Et ce projet, on a voulu qu'il devienne accessible au plus grand nombre et c'était mon premier engagement. Et dans le HANDILAB, on cherche à faire la même chose. Partir d'idées qu'on pioche à gauche et à droite, qui ont des destinations très précises, mais qui pourraient aussi servir au plus grand nombre et donc par le biais de nos différentes rencontres, de ces innovations qui parfois sont des innovations de niche pour un public dédié, pourraient devenir des projets pour l'humanité.
Quelles sont les valeurs que vous avez adoptées dans ce projet ?
La première raison pour laquelle j'ai souhaité m'associer au projet du HANDILAB, c'était de retrouver une équipe qui, d'un seul coup, partait d'une feuille blanche qui n'était pas forcément concernée par les problématiques et qui était susceptible de penser, les Anglais diraient "out of the box", de penser à partir d'une page blanche, sans préjugés, sans a priori, en se disant, vous m'exposez un problème. Je vais réfléchir à une solution. Et comme je n'ai pas de préjugés, je pense que je vais être susceptible d'inventer des choses. L'inventivité était quelque chose de très important dans le projet HANDILAB. Le fait de ne pas avoir de préjugés et puis qui va de pair, une ouverture d'esprit qui est une ouverture vers un autre regard, une autre approche et un monde qu'on voudrait, on dit souvent, inclusif, mais j'ai envie de penser, partager, partageur, de se retrouver tous ensemble.
Qu’est-ce qui fait d’HANDILAB un projet différent ?
Je pense que la principale différence dans ce que je vis ici dans le projet HANDILAB, c'est d'être avec des gens qui viennent de différents univers, qui ne sont pas concernés par la différence ou en tout cas le handicap ou la perte d'autonomie tel qu'on le connaît et qui font que leur approche est unique et aussi probablement une agilité et une rapidité d'esprit qui est liée au fait qu'il n'y a pas plein de leviers de décision. Au moment où on veut se décider, on peut agir. On ne va pas remplir un dossier pour se demander si demain on pourra faire. Une fois qu'on a décidé ensemble de faire, on fait. C'est le côté privé de la structure qui fait que le jour on dit ok, go, on y va et en plus, on se donne les moyens d'y aller à nouveau, sans préjugés, mais sans passer par une strate de validations qui pourraient être des freins. Donc, on a les avantages du groupe privé avec un décideur qui est capable de claquer des doigts et de dire "Go on y va".
Comment est perçu HANDILAB lors de vos rencontres ?
Ce que j'ai pu vivre, moi, depuis le début dans le projet et aussi ce qui m'a été raconté puisque je n'étais pas à la genèse, mais mon rôle d'ambassadeur, mon rôle de personne concernée donne une forme de garantie aux différents interlocuteurs que l'on a pour se dire "Ah !" ils savent de quoi ils parlent et puisqu'ils savent de quoi ils parlent et qu'ils cherchent une réponse pour des gens qu'on identifie, et bien, c'est une forme de caution. Et cette caution fait que je pense que nos premiers échanges sont tout de suite très positifs. Il se trouve qu'en ce moment, et en tout cas depuis mon retour des Jeux, j'ai l'impression que c'est un vrai sujet de société, que non seulement les entreprises, mais que l'univers politique, médiatique, la sphère sociale s'intéressent au sujet et en identifiant des gens concernés, et bien, je crois que les portes s'ouvrent plus facilement et que d'un seul coup, on se dit oui. Moi, je veux en faire partie parce que je vois en face de moi concrètement des gens qui pourraient avoir ce besoin et je vais y répondre. Il y a une prise de conscience et ensuite, il y a une approche aussi du HANDILAB qui a pu me séduire. Le monde du sport et du sport paralympique vit une transition qui est celle des aides qui ont pour origine des mécènes, une dimension fondation, mécénat, associations et peut-être un peu compassionnelle, là où en étant plutôt vus comme des acteurs du marché, des acteurs du monde économique, on peut parler de consommateur. Et quand on parle de consommateurs d'un seul coup, je pense qu'on en arrive à parler à toute la population beaucoup plus facilement que quand on sectorise. Et que dans ce cas-là, on isole. Là, si on se dit qu'on est susceptible de voyager, de louer des véhicules, de résider dans des hôtels, des appartements, d'être des consommateurs de ce monde. Et bien ça fait de nous aussi des citoyens et puis d'un seul coup des clients et ça redonne un sens à la partie cité de notre monde. Je pense que c'est un angle nouveau qui vaut le coup d'être étudié.
FACE CAM
Handilab s'associe à France Digitale et BFM Business pour créer pour la première fois de leur histoire les "Tech for Good Awards". Des prix et une catégorie handicap qui vont distinguer tous les ans des startups particulièrement innovantes. Alors, pour suivre notre actualité, abonnez-vous à notre newsletter et venez nous retrouver sur tous les événements du Handilab et de son actu en général.